Emuyl entra dans sa salle de classe, elle attendit que quelques élèves soient entrés dans la salle et commenca à faire son cours:" Bonjour à tous, aujourd'hui commence le cours de Littérture sur un homme des plus importants, Aristote. Cet homme a marqué les mémoires dans la littérature mais egalement dans la foi de l'église."Elle redigea:ARISTOTEBiographie:Aristote (en grec ancien Ἀριστοτέλης / Aristotélês) est un philosophe grec qui naquit à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d’où le surnom de « Stagirite »), en 384 av. J.-C., et mourut à Chalcis, en Eubée, en 322 av J.-C.
Le conquérant Philippe II de Mécedoine a un fils nommé Alexandre le Grand, il demande à Aristote de s'occuper de son éducation. Mais Aristote veut avoir plus de connaissances, il part ensuite à Athènes, suivre les cours d'un homme nommé Isocrate. Mais ces cours ne sont pas satisfaisant alors il entre à 18 ans dans l'Académie de Platon.
Ci dessus ,Platon à gauche et Arisote à droite.Il y est remarqué notamment pour son intelligence. Platon lui donne même le droit d’enseigner. Il y rédige de nombreux récits. Il s’intéresse à la vie politique locale mais ne peut y participer de par sa situation de métèque (« étranger » à la cité).
Ci joint l'école d'AthènesÀ la mort de son protecteur, il rentre en Macédoine et devient le précepteur d’Alexandre le Grand. À la cour du roi de Macédoine, Philippe, il acquiert de nombreuses amitiés. Il perd son épouse et se remarie avec Herpyllis avec qui il aura un fils qu’il appelle Nicomaque, du nom de son propre père.
La philosophie:
Aristote a été l’un des premiers à procéder à des classifications hiérarchiques systématiques des connaissances et des concepts, s’inspirant peut-être des divisions utilisées pour l’organisation des armées (cette thèse serait à expliquer).
Sa philosophie se divise en trois parties ; cette division est remarquable, car elle diffère de la division habituellement reçue (logique, physique, éthique) : la philosophie théorétique, la philosophie pratique et la philosophie poétique. La partie théorétique se divise à son tour en physique, mathématique et théologie ; la philosophie pratique en économique, éthique et politique ; la poétique comprend toutes les activités qui produisent une œuvre.
Definitions de l'auteur:
Bonheur: Le bien suprême est le bonheur, mais les opinions le concernant sont variables : ce bien serait le plaisir, les honneurs ou les richesses. Cependant pour Aristote, le bien suprême est au-delà des biens particuliers qui ne sont que des moyens par lesquels le bonheur peut se réaliser. La signification du bien n’est donc pas unique, il n’est pas une substance, mais une unité analogique entre différentes acceptions. Aristote souligne trois caractéristiques du souverain Bien :
- l’autosuffisance ou autarcie : l’homme heureux, tel un dieu, n’a besoin de rien ni de personne. - Les moyens ne font pas la quiddité de la fin ;
- l’achèvement : il est fini, on ne peut rien y ajouter ;
- son caractère fonctionnel.
Dans sa conception du bonheur, Aristote ne se limite pas à la vertu : le bonheur ne peut être achevé sans les biens du corps et les biens extérieurs. Aussi le bonheur de l’homme, s’il dépend de lui, dépend aussi des circonstances extérieures ; dire comme les Stoïciens que le sage est heureux jusque sous la torture, « c’est parler pour ne rien dire ». Au contraire, l’homme vertueux est celui qui tire parti des circonstances pour agir avec toujours le plus de noblesse possible : l’homme se contente du meilleur possible, sans être passif, et ne recherche pas un illusoire absolu.
Enfin, le dernier caractère du bien, est d’être l’acte propre de chaque être :
- le bonheur n’est pas être, possession ou simple potentialité, il est usage effectif, activité et faire ;
l’acte propre de chaque être est celui qui est le plus conforme à son essence : c’est l’excellence de l’âme, dans les vertus intellectuelles et morales.
La vertu La vertu (aretè, excellence) est une disposition acquise, consistant dans un "juste milieu relatif à nous, lequel est déterminé par la droite règle et tel que le déterminerait l’homme prudent" (Ethique à Nicomaque). Ce n’est ni un don, ni une science. La moralité n’est pas seulement de l’ordre du logos (connaître le bien ne suffit pas pour le faire), mais du pathos et de l’êthos (mœurs). La vertu doit donc pénétrer la partie irrationnelle de l’âme, siège des vertus morales (contrairement aux vertus dianoétiques, propres à la partie rationnelle de l’âme).
Aucune définition générale de la vertu ne peut être donnée, car c’est l’expérience de l’homme prudent, son discernement acquis qui sont les critères de la droite règle. Il y a néanmoins une norme objectivable : le milieu entre un défaut et un excès, l’usage mesuré de la passion qui n’est pas une moyenne mathématique mais un équilibre individualisé et relatif à la situation. Aristote définit donc les vertus dans les situations sans lesquelles elles n’existent pas. L’existence précède ainsi le concept d’une vertu.
La vertu peut prendre deux formes: la vertu éthique ou "prudence" (phronesis) et la vertu intellectuelle ou "sagesse" (sophia).
La prudence La prudence est une vertu relativement à l’usage de nos passions c’est-à-dire qu’elle consiste en un juste usage de nos passions et affects (pathoi) selon les circonstances. La prudence consiste par exemple à savoir quand il faut être en colère, jusqu’à quel point et avec qui. Elle est donc capacité à agir selon les circonstances de façon adéquate.
La sagesseLa sagesse ou sophia quant à elle consiste en la contemplation de l’être divin tel qu’il est décrit dans le dixième livre de l’éthique à Nicomaque. Celui qui est sage (sophos) se consacre donc à une vie contemplative (bios theoretikos) loin des passions et des souffrances. C’est cette vertu qui constitue la plus haute forme de vertu selon Aristote et non la prudence.
Volonté et responsabilité Aristote est le premier philosophe de l’Antiquité à avoir analysé les conditions de la détermination volontaire.
Certaines de nos actions ne peuvent être rapportées à notre volonté et on ne peut par conséquent nous en rendre responsables. Ces actions, ce sont celles que nous faisons par violence ou par ignorance. Nous subissons en effet quelquefois des contraintes extérieures auxquelles il nous est impossible de résister. Nous ne sommes donc pas responsables de notre conduite.
Mais un homme peut faire aussi une mauvaise action parce qu’il ignore qu’elle est mauvaise, et qu’il n’a pas l’idée d’une action meilleure qu’il faudrait faire. On ne peut donc l’accuser de faire volontairement le mal. Néanmoins, l’ignorance ne fait pas tout pardonner : il y a des cas où l’on punit l’ignorance, parce qu’il est des choses qu’il dépendait de l’homme de savoir et qu’il aurait dû savoir (Éthique à Nicomaque, III). Et ainsi, nous nous apercevons parfois de notre ignorance et notre erreur, et nous reconnaissons que nous avons mal agi. Mais, quoiqu’il en soit de notre ignorance, elle n’est jamais absolue, et nous considérons toujours les principes généraux qui doivent diriger la volonté. En conséquence, nous commettons le mal en nous trompant sur les circonstances où nous sommes et sur les moyens qu’il s’agit d’employer.
Qu’en est-il des actions faites en vue du plaisir ? Nous les faisons toujours de nous-mêmes, que nous soyons motivés par des sentiments nobles ou par l’égoïsme de la passion. Notre volonté les fait parce que nous y trouvons notre plaisir : nous en sommes donc responsables :
« Que si l’on prétend que tout ce qui est agréable et beau exerce sur nous une sorte de contrainte, attendu que ce sont des objets extérieurs, alors il faudrait dire que tout exerce sur nous un empire violent ; car c’est toujours en vue de ces choses que les hommes font tout ce qu’ils font, malgré eux et par conséquent avec peine, les autres avec plaisirs, parce qu’ils n’envisagent que le côté agréable. Or il est ridicule d’accuser les objets extérieurs plutôt que de s’en prendre à soi-même de la facilité que l’on a à s’en laisser séduire. (Éthique à Nicomaque, III) ».
" Voila, nous en avons terminé avec ce cours qui est très long mais pleins de culture, j'espère que vous avez tous compris et tel n'est pas le cas je serais ravie de vous réexpliquer.
Le prochain cours de breton sera sur l'adjectif. Je vous remercie de votre attention à tous."